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​CHAQUE JOUR COMPTE​
(Laurent Réval)​

Ce matin je me frotte les mains
Et je me sens libre comme l'air de rien
Je suis bien
Un café con leche, rien de cartésien
Pas de planning, pas de compte à rendre
Rien de rien ...non rien

Je suis assis là à regarder le monde
Je veux profiter de ces secondes
Pour faire en sorte que chaque jour compte
Et je prends la vie comme on prend la mer
En tranquille corsaire
Pour faire en sorte que chaque jour compte
Que ce jour compte

Pas de long blabla entre toi et moi
Un regard suffit et pour demain on verra
Oui c’est mieux comme ça...
J'ai des envies de soleil au grand vent
Et des chansons de Springsteen à tout moment
J’en ai tellement

Je vois mes amis et on refait le monde
Je veux profiter de ces secondes
Pour faire en sorte que chaque jour compte
Et je prends la vie comme on prend la scène
Ce temps est une aubaine
Pour faire en sorte que chaque jour compte
Que ce jour compte

Je veux quatre saisons dans mon lit
Me lever la nuit pour te regarder dormir
C'est simple comme "bonne nuit"
Si dans tes "je t'aime" c'est carpe diem
Si "toi et moi" se conjugue au conditionnel
Alors ma belle...
​
Qu'il en soit ainsi si je suis dans ton monde
Je veux profiter de ces secondes
Pour faire en sorte que chaque jour compte
Et je prends ta vie tout contre la mienne
Ce temps est une aubaine
Pour faire en sorte que chaque jour compte
Pour toi et moi que ce soir compte
LE SERMENT
(Laurent Réval)
Je préfère voir des cœurs à moitié pleins qu’à moitié vides
La vie du bon côté quand je le décide
Faire le choix de prendre le temps, ça rien ne l’interdit
On va chanter de vieilles ballades américaines pleines de rides
Où les chœurs et les chants seront les seuls guides
Quand tout aura été joué, quand tout aura été dit
Et que ne resteront que des images
Puisque ces moments ne sont que de passage
Faites que rien ne change de ces jours de fêtes
Qu’on ne dérange nos amours et faites
Que la vie arrange nos jours de défaites en coups de chance
Shalala…
C’est l’invincible armada aux sourires tatoués dans le cœur
Des gens de nulle part et partout en phase à la même heure
Champs de fleurs humaines un autre Woodstock à vivre pour le meilleur
Et ça raisonnera comme un serment
Pour que ces moments reviennent plus souvent
Faites que rien ne change de ces jours de fêtes
Qu’on ne dérange nos amours et faites
Que la vie arrange nos jours de défaites en coups de chance
Shalala…
J'AURAI TA PEAU
(Laurent Réval)
Drapée d’ombre
Habillée de presque rien
Aux heures sombres
Encore endormie dans le petit matin
Je ne vois que ces grands feux
Que tu allumes sans bouger
Une esquive
Un geste soudain, une épice charnelle
Une dérive
Et je suis lancé sur la route du ciel
Ton souffle lent
Le vent brûlant
Là dans la buée de mon âme
Et j’attends
Le grand volcan
Dans le silence qu’un déluge se trame
J’aurai ta peau ou tu auras la mienne
J’aurai ta peau ta chaleur diluvienne
J’aurai là -haut la vision aérienne
De nous
J’aurai ta peau
Edifier
Un temple pour nous dans ce monde parfait
Hériter
D’un billet du rêve à la réalité
Pas d’illusion
Ni soumission
Ne faire qu’un se fondre en fusion
J’aurai ta peau ou tu auras la mienne
J’aurai ta peau ta chaleur diluvienne
J’aurai l’écho des forces qui ne tiennent
Qu’à nous
J’aurai ta peau
Un tout, un rien
Une rampe vers le ciel
Une étincelle
J’aurai ta peau ou tu auras la mienne
J’aurai ta peau ta chaleur diluvienne
J’aurai là -haut la vision aérienne
Et ce tout
J’aurai ta peau
MON ELLE
(Laurent Réval)
Vint le moment étrange du premier regard
Qui détermine les chances d’encore ou d’au revoir
Et silence des anges ce dialecte si rare
Qui fait la magie de ces instants à part
Moi je n’attendais rien de ses sourires
D’hier et aujourd’hui
Puisque c’est elle
Mon privilège
Puisqu’elle est celle
Qui fait tourner ma vie
Mon elle
Mon beau manège
Je veux dire qu’elle
Qu'elle est la chance de ma vie
Le risque de tout perdre ne lui a pas fait peur
Pour faire de nos sorts une victoire avant l’heure
Et dans ses gestes de chaque jour
Je trouve les yeux fermés les réponses à mes doutes
Moi je n’attendais rien de ses soupirs
D’hier à aujourd’hui
Puisque c’est elle
Mon privilège
Puisqu’elle est celle
Qui fait tourner ma vie
Mon elle
Mon beau manège
Je veux dire qu’elle
Qu'elle est la chance de ma vie
Puisque plus rien
Ne peux délier nos mains
Et ce lien
Puisque c’est elle...
Qu'elle est la chance de ma vie
LE SIGNE INDIEN
(Laurent Réval)
On jette le mauvais esprit dehors
On traîne nos fantômes à bras le corps
On laisse la loi des séries des « encore »
On saigne mais on reste fort
On dresse de grands mandalas indiens
On sème les mots des sages tibétains
On cherche à entrevoir le destin
Présager le début et la fin
Pour vaincre le signe indien
Et prévenir nos lendemains
Pour vaincre le signe indien
Et tenir les rênes à la main
On sait l’ennemi en embuscade
Assez de nos ennuis en cascade
Autant enrayer la spirale
On a trouvé la parade
Pas de miracle ni talisman
C’est savoir anticiper l’événement
Prévoir pour se retourner à temps
Il suffit de prendre les devants
Pour vaincre le signe indien
Et prévenir nos lendemains
Pour vaincre le signe indien
Et tenir les rênes à la main
Pour vaincre le signe indien
Et prévenir nos lendemains
Pour vaincre le signe indien
Et tenir les rênes à la main
Pour vaincre le signe indien
Et prévenir nos lendemains
Pour vaincre le signe indien
Et tenir les rênes à la main
LA ROUTE
(Xavier Hernault/ Laurent Réval)
Quand mes rêves refont surface
Je ressens l’air des grands espaces
Et là -haut dans le ciel
Les vautours se brûlent les ailes
La terre est teintée de rouge
Ici pas un rocher ne bouge
Et John Ford rôde encore
Au milieu du décor
Je prends la route
Dans la douceur du soir
Je prends la route
Même si elle ne mène nulle part
Les idoles et leurs doutes
M’attendent sur cette route…
Toute droite
Et ces légendes auxquelles on s'attache
Toutes les radios pleurent Johnny Cash
Et je vois des nuages
Noircir le paysage
La poussière s’accroche au temps
Elle semble envelopper le vent
La nuit n’est plus loin
Et le froid saisit mes mains
Je prends la route
Dans la douceur du soir
Je prends la route
Même si elle ne mène nulle part
Et quoi qu'il en coûte
Les idoles et leurs doutes
M’attendent sur cette route…
Toute droite
Et seuls mes rêves emportent ma vie
Loin des brouillards
Dans la légende et les histoires
Les icônes et leurs doutes
Transcendent ma route
Je prends la route
Dans la douceur du soir
Je prends la route
Elle mène bien quelque part
Les idoles et leurs doutes
M’attendent sur cette route…
Quelque part
SACHA
(Laurent Réval)
Un 13 avril tombé du ciel
J’ai pas beaucoup dormi
Depuis ce matin Paris me sourit
Maternité et plein soleil
Le bonheur est ici
Devant le spectacle de ma vie
Le monde tourne autour de toi petite Sacha
Sois bienvenue ici bas
C’est un jour parfait et si je me noie
Mes larmes sont de joies
Ça me bouleverse d’être ton papa
Quand tu seras petite à tenir debout
A courir et « fou rire de tout »
Tu verras le bonheur est partout
La vie en apothéose
Sacha Lulu Rose
Le monde tourne autour de toi petite Sacha
Sois bienvenue dans nos bras
Le monde tourne autour de toi petite Sacha
On sera toujours là pour toi
C’EST FOU
(Laurent Réval)

Elle est tout ce qu’il me faut c’est ma flamme au foyer
Pas besoin de château en épargne je suis satisfait
Elle a tapissé ma chambre de jolis sentiments
Je vois dépasser des dentelles et ça me laisse en suspens

C’est fou ce que j’aime cette femme
Quand elle rit
C’est fou ce que j’aime cette flamme
Quand elle brille

C'est fou !

Parfois elle ne fait rien mais elle le fait si bien
Moi je tourne ma cuillère dans mon café deux cents fois
et je ne sais plus rien...
Elle dévore les pages des magazines télé
Moi je ne rate rien de ma star sur canapé

C’est fou ce que j’aime cette femme
Quand elle rit
C’est fou ce que j’aime cette flamme
Quand elle brille
C’est fou ce que je l’aime et ça
M’éblouit
C'est fou !
​
J’aime ces moments même s’ils n’ont l’air de rien
Quand on les vit ensemble ça fait tellement de bien
C’est fou ce que j’aime cette femme
Quand elle rit
C’est fou ce que j’aime cette flamme
Quand elle brille
C’est fou ce que je l’aime et ça
M’éblouit
​
C'est fou !
C'est fou !

ET ON DANSE
(Laurent Réval)
On rase tellement les murs qu’on ne voit plus les tags
On court après la pendule sans jamais faire de vagues
La nuit encore marquée sur la figure et au matin le jet lag
On ressemble à tout le monde ça nous rassure et le soir on s’évade
Et on danse
Et on pense à autre chose
Et on danse
On se lance on prend des poses
On devient les animaux
De ces nuits electros
On danse comme des fous
On se fout de tout
Demain est un autre jour
Le jour employé modèle fidèle aux résultats
Toujours en haut des échelles on ne parle que de ça
On est si loin des fêtes des scans et des mille facettes
Quoi qu’il en soit ce soir on ira se vider la tête
Et on danse
Et on pense à autre chose
Et on danse
On se lance et ça s’arrose
On devient les animaux
De ces nuits electros
On danse comme des fous
On se fout de tout
Demain est un autre jour
Et on danse
C’est si bon de ne penser à rien
Et on danse
De l’air jusqu’au petit matin
Et on danse
Et on pense à autre chose
Et on danse
On se lance on prend des poses
On devient les animaux
De ces nuits electros
On danse comme des fous
On se fout de tout
Demain est un autre jour
TROIS HOMMES TROIS GUITARES
(Laurent Réval)
Trois hommes trois guitares
Trois hommes trois guitares
Juste pour le plaisir
D’un moment avant de repartir
Un peu de chaleur humaine
Un bon thème et c’est parti pour la nuit
Trois hommes trois guitares
Trois hommes trois guitares
Juste pour le plaisir
D’un moment avant de repartir
Un peu de chaleur humaine
Un bon thème et c’est parti pour la nuit
On se retrouve assis par terre
On a des amis pour défaire
Tous les blues qu’on a laissés derrière
On se retrouve toujours
A laisser faire l’alchimie et c’est fou
Tout le bruit qu’on peut faire à trois
Trois hommes trois guitares
Trois hommes trois guitares
Juste pour le plaisir
D’un moment avant de repartir
Un peu de chaleur humaine
Un bon thème et c’est parti pour la nuit
On se retrouve assis par terre
On a des amis pour défaire
Tous les blues qu’on a laissés derrière
On se retrouve toujours
A laisser faire l’alchimie et c’est fou
Tout le bruit qu’on peut faire à trois
J’ME TIRE D’ICI
(Fred Kocourek/Laurent Réval)
On n’aura plus jamais vingt ans
Ca brûle comme un feu de paille
Je veux rigoler plus que mon temps
La vie c’est pas des funérailles
Je veux aller au Guatemala
Pour voir si les poules ont des dents
Et si jamais elles n’en n’ont pas
Je serai pas déçu pour autant
Je pars sans adresse et sans guide
J’ai ma boussole dans le cœur
Je crains rien, je peux pas croiser plus vide
Que l’écran de ma télé couleur
Juste un peu moins lourd dans la tête
L’épiderme un peu moins vêtu
Même si je suis toujours aussi bête
Je reviendrai quand j’aurai tout vu
Un peu d’air, un peu d’espace
Feront pas de mal à mon âme
Je vous fais cadeau de ma place
Au paradis
Plus le temps de faire le con
De dire bonjour à la dame
Fini les « Y’a qu’à , faut qu’on »
J’me tire’ d’ici
Y’a des filles et des garçons
Des milliards de gens sur la Terre
Pourquoi je serais pas dans leurs jupons ?
Pourquoi je deviendrais pas leur frère ?
J’attends pas le nouveau Messie
Je cours pas après la vérité
Et si je cherche rien de précis
Je reviendrai quand j’aurai trouvé
Un peu d’air, un peu d’espace
Feront pas de mal à mon âme
Je vous fais cadeau de ma place
Au paradis
Plus le temps de faire’ le con
De dire’ bonjour à la dame
Fini les « Y’a qu’à , faut qu’on »
J’me tire’ d’ici
Ne dit-on pas que les voyages
Forment la jeunesse et le goût ?
Et pourtant, dès le plus jeune âge
On nous force à dormir debout
La Marie-Jeanne ou le Valium
Chacun tient le coup comme il peut
Ca n’empêche pas le métronome
De chanter le refrain qu’il veut
Si tu trimes dur et si tu rames
T’arriveras peut-être le premier
Mais les Tarzan, les Superman
Bossent pas dans l’usine d’à côté
Je crache pas dans la soupe à papa
Mais j’ai des rêves et je me dis
Que c’est pas de la pâtée pour chat
Je reviendrai quand j’aurai grandi…
Un peu d’air, un peu d’espace
Feront pas de mal à mon âme
Je vous fais cadeau de ma place
Au paradis
Plus le temps de faire’ le con
De dire’ bonjour à la dame
Fini les « Y’a qu’à , faut qu’on »
J’me tire’ d’ici
Je reviendrai si jamais je grandis…j'me tire d'ici
Je reviendrai quand t’auras vieilli…j'me tire d'ici
LE JARDIN
(Laurent Réval)
7 h – dans le clair-obscur de la chambre, dans l’air qu’elle embrase
Elle s’habille de trois-quart, miss Monde en ombre chinoise
7 h 05 – la blonde incendiaire me colle un bébé qui me rit dans les bras
Candide, et des cadeaux plein la voix
7 h 30 café aux amandes, tête à tête à 4, les yeux cernés
Prélude d’un matin enchanté
8 h 00 encore dans le coton, elle déjà dans son cuir marron
A l’assaut de Paris, d’un pari marathon
Là -haut, au 100ème étage on touche le ciel
Entre les nuages la vie est belle
Le soleil est là et l’ombre n’est jamais loin
Je le sais et je veille à ce que ça n’y change rien
Ce quotidien est mon jardin
C’est mon jardin quotidien
Allumage, studio, dobro, et encore un café
Il y a une petite crevette rose qui s’accroche à mon pied
Je pose sur la toile mon intimité à cœur ouvert
Et le manque d’elle dans mes folksongs à découvert
Là -haut, au 7ème ciel entre les orages
Je caresse de si beaux paysages
Le soleil arrose et l’ombre est un presque rien
C’est une philosophie qui jamais ne s’éteint
Ce quotidien est mon jardin
C’est mon jardin quotidien
Et ce visage est mon jardin
Ce visage est le sien
19 h un courant d’air, retour à la belle saison
Rideau sur la journée et Saint Emilion
Plus tard dans la soirée on éteint...
On éclaire un jardin...
Ce quotidien est mon jardin
C’est mon jardin quotidien
Mon jardin quotidien
UN FILS
(Laurent Réval)
Une pâleur sur la peau qui n’est pas la mienne
Et ce visage familier ne vient pas de mes gènes
Et pourtant chez toi c’est chez moi
Un peu autoritaire je suis comme un grand frère
Mais les mots d’amour tu les réserves à ton père
Ces choses-là tu ne me les dis pas
Mais on n’a pas besoin de ça
Si tu n’es pas mon fils
Mais seulement mon complice
Je sais tout ce que tu es
Si tu n’es pas mon fils
Je ne vois rien qui puisse
Nous empêcher de nous trouver
T’es pas mon fils mais...
Je défais les nœuds de tes chagrins et c’est pas un sacrifice
De veiller sur toi sans différence comme sur mon propre fils
T’en fais pas, ça me va
Et celui à qui tu ressembles, ton héros, ton repère
Quoi que tu fasses de ta vie sera toujours ton père
Et rien ne vous séparera
Mais dans mon coin
Je ne suis pas loin
Si tu n’es pas mon fils
Mais seulement mon complice
Je sais tout ce que tu es
Si tu n’es pas mon fils
Je ne vois rien qui puisse
Nous empêcher de nous trouver
Si tu n’es pas mon fils
Il y a ce lien qui nous lie
Tu peux compter sur moi, tu le sais
T’es pas mon fils mais…


